En lisant les
projets électoraux de la majorité des candidats aux élections centrafricains,
je me suis rendu compte que l’essentiel n’est pas à l’ordre du jour.
Tous les
programmes sont axés en majorité sur le développement (quel développement,
alors que le cas de Centrafrique n’est pas le développement mais un essor économique)
et la paix (sois disant le vivre ensemble inter religieux) alors que le vrai problème
de tout un pays digne du nom n’est pas cela.
Qu’est-ce qu’un
bon leader peut faire avec un peuple analphabète et barbare a 98%. Même a la
cour du roi petaud (On a coutume d’employer ce proverbe à l’égard de toute
société, de toute maison où il n’y a point d’ordre, où l’autorité du chef est
méconnue, et ou partant, tout le monde est maître), les leaders arrivent à gérer
leurs éléments dans le grand désordre. Mais en Centrafrique, non seulement tout
le monde est maitre mais tout le monde ne connait rien ; la preuve est qu’après
50 ans d’indépendance le plus haut niveau d’étude reste la maitrise.
Conséquences, de république
en république, de constitution en constitution, d’élection en élection, de coup
d’Etat en coup d’Etat rien ne pourra changer dans ce pays d’idiot. « Cherche
à connaitre la connaissance et la connaissance te fera homme libre » mais
en Centrafrique, la connaissance n’est pas à l’ordre du jour.
A tous les
niveaux, la médiocrité a pris le dessus. A tous les niveaux, on s’oppose à l’avancement
intellectuel du centrafricain. Aucun candidat n’a pris l’éducation comme son
slogan de bataille. Comment espérer un Centrafrique meilleur avec un peuple qui
n’a rien dans la tête. Quel changement peut se faire avec un peuple qui n’est
pas à se changer.
Tout le monde
veut être mais ce n’est pas cette candidature qui va garantir la paix et l’essor
du Centrafrique mais un peuple préparé au changement.
« L’EDUCATION
D’ABORD ET LE RESTE S’EN SUIVRA »
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire