vendredi 7 juillet 2017

LE ROLE DES LEADERS D'OPINION


La réussite de toute manœuvre est la motivation et la détermination, l'abnégation ne vient que pour le consolider. Tout changement débute d'un rien mais d'une volonté. Il faut rêver et réaliser, les pays dits développés ont connu des années de misère et de guerre mais le changement est venu d'une décision unanime. 

Que chacun apporte sa Pierre. Le Centrafrique est un pays à 80% analphabète donc facilement manipulable. Donc les lettrés, les diplômés, les orateurs c'est à vous de conscientiser pour inculquer les bonnes pensées pour relancer le pays.
Si je parle là, je fais allusion :
  • aux prêtres, laisser vos prêches sur la pauvreté qui permet aux hommes d'entrée dans le paradis alors que nous tous nous que la pauvreté rend le cœur méchant ;
  • aux pasteurs, laisser vos prêches sur le bonheur qui découle de la dîme. Nous tous nous avons que vous appauvrissez le peuple ;
  • aux enseignants, enseigner aux enfants la valeur du travail (ex: le laboureur et ses enfants) et donnez leur la puissance de l'esprit d'initiative. Nous tous nous savons que l'Etat ne peut pas embaucher tout le monde.
  • aux politiciens, au lieu de chercher des postes proposer, créer, rassembler, financer dans le sens du développement. Nous tous nous savons que cette crise découle de vos intérêts égoïstes et de votre manque de vision futuriste ;
  • aux gouvernements, au lieu de voyager inutilement asseyez-vous, avec les moyens de communication que vous avez éduquer la population. Nous tous nous savons que le Centrafricain lambda ne sait pas ce qui se passe, pourquoi il se bât, où il va, et comment assurer son avenir et celui de ses progénitures;
  • les blogueurs, au lieu d'attiser la haine par la désinformation parler plutôt de l'esprit d'initiative, de création, d'entrepreneuriat, de fusion. Nous savons tous que l'Internet est un moyen de manipulation et d'intégration et que le petit qui vient d'avoir la connexion vous suit chaque car n'ayant un maître de pensée à suivre.
  • aux radios et à la TV, au lieu de nous bourrer les oreilles, la tête de la mauvaise musique, raconter les déplacements du gouvernement, les dons de l'extérieur qui ne changent dans le quotidien et des potins inutiles. Donnez à ce peuple assoiffé la nourriture de l'esprit par des bonnes émissions et programmes. Nous tous nous savons que le Centrafricain lambda réagit toujours sur qu'il a attendu sans vérifié.
Un peuple qui a besoin de l'éducation, nous devons le lui donner.

mercredi 29 mars 2017

Centrafrique et les accidents de motocyclette

Molengue Ti Kodro se demande pourquoi le nombre d'accident routier a augmenté en Centrafrique et pire les accidents de moto. Dans l'échelle des accidents de moyens, le moyen roulant le plus sûr est d'abord l'avion et en descendant le bateau, les véhicules à quatre roues, deux roues et enfin les skateboards, patin ... .
Mais depuis l'avènement des motos conçues et produites moins chères par la Chine, le nombre d'accident de moto à multiplier par dix.
Quelles sont les causes ? Elles sont matérielles ou humaines ?
Pour y répondre, nous devons d'abord accuser la qualité de ces moyens de transport fabriqués à la hâte et en masse ( créant une économie d'échelle pour leurs entreprises) sans tenir compte des règles de sûreté et sécurité. Le moteur se chauffe rapidement, le matériel se casse au moindre choc, la stabilité n'est pas assurée à un niveau de vitesse.
Mais pour la Centrafrique, les causes humaines sont les grands facteurs des accidents :
- un facteur et non le moindre est l'éducation dans la majorité de nos fléaux; 
- les conducteurs, surtout les taxi moto roulent toujours en grande vitesse sur toutes les axes. Nous savons tous que excès riment à accident;
- les conducteurs, plus fonctionnaires et commerçants roulent beaucoup en état d'ébriété. Nous savons tous que conduite sous l'effet de l'alcool diminue la vigilance et le temps de réaction conséquence accident en cours de chemin;
- les conducteurs, les taxi moto ont oublié que les moto ont des freins et s'adonnent aux esquives des obstacles sans prendre le soin de vérifier si un obstacle plus grand ne se trouve devant. On peut esquiver une voiture et se trouver nez à nez à un camion, mort assurée;
- les conducteurs, les taxi moto en majorité ne connaissent pas le code de la route. Pour eux, conduire c'est démarrer et passer les vitesses pour avancer alors les conditions de conduite qui assure la sécurité du conducteur, passager et passant dépend de ces connaissances. "Mon peuple meurt faute de connaissance", a dit Dieu mais c'est ce que nous constatons aujourd'hui.
Ou est l'émission "Prudence égale Vie" à la radio nationale Centrafrique qui enseignait les codes de la route aux centrafricains. Centrafrique a beaucoup à remettre sur pied pour le développement, par abus de langage, sinon nous devons parler de l'essor de son pays.

vendredi 27 janvier 2017

L'armée n'est pas l'armoire

Nous avons l'habitude de le dire que l'armée n'est pas l'armoire mais en République Centrafricaine, l'armée est devenue l'armoire. Depuis le coup d'Etat mené par le separationiste Michel DJOTODIA et la création de l'ARC (Armée Républicaine Centrafricaine), les Forces Armées Centrafricaines (FACA) sont devenues des bon à rien. Payer pour être à la maison et fuir quand il y'a des coups de feu dans une zone de la RCA.
Mais ce constat n'est pas récent, depuis 1993, après l'investiture du Président qui est saoul tous les soirs Ange Felix PATASSE, l'armée est devenue clanique. Une Armée qui ressemble à une armoire avec plusieurs compartiments donc une grande armoire bien structurée et savamment entretenue par le régime en place :
- compartiment du haut ou le compartiment des intimes du président pour ne pas l'armée de sa région. Dans ce tiroir ou compartiment, on y trouve les militaires les mieux équipés qui ne servent pas la nation mais le régime. C'est la Garde Présidentielle et les intouchables de l'armée ou le recrutement se fait non dans l'armée mais au siège des partis et dans les clubs privés.
- compartiment des militaires à éliminer, ce sont les anciens EBA, les privilégiés du régime RDC et toux ceux qui ont lien de parenté à ce régime. Même ceux qui ont un nom synonyme à ceux de la Mobaye et ceux qui ont fait alliance par les unions (brassage par l'amour) sont aussi fourrés dans dans cet compartiment. Ce compartiment qui se vide par la désertion, les démissions, les mises au couloir, la stagnation des cadres, les missions suicides. 
- compartiment des éléments de tel Général ou de tel Colonel ou Commandant, ce compartiment qui a plus de militaires est celui qu'on ne peut maîtriser si ce n'est que leur chef qui les a formés. Il suffit d'être le formateur chef d'une promotion (classe) pour s'approprier cette promotion et en faire ses éléments qui vouent loyauté au détriment de la nation.
- enfin le compartiment des apatrides, ceux qui ont fait leur formation à l'extérieur, l'armoire des déchaussés qui ne suivent aucun des codes pré établis dans l'armoire de l'armée centrafricaine. Ceux là ne sont rarement voir jamais reconnus et peinent à se trouver une place. Même pour signer leur arrêtée d'intégration après leur formation, ils doivent souffrir au minimum un an.
Ce son de cloche a traversé les régimes en RCA, à ce demander que l'armée ne deviendra jamais une Armée professionnelle mais reste la grande armoire qui vie sur le dos des maigres contributions des pauvres contribuables centrafricains.
Une Armée où les fils des officiers, des leaders politiques, des riches ne vont pas sur le terrain, au front, ne protège l'intégrité territoriale du pays. Cette armoire de fils de grandes personnes (Kota Zo) est la seulement pour amuser la galerie et dégainée dans les lieux publics, fanfaronnée devant les femmes pour montrer leur galon.
L'armée n'est pas l'armoire, la tenue n'est pas pour aller faire les motos dans les commissariats ni menacer les simples citoyens mais pour protéger la nation contre toutes attaques intérieures qu'extérieures.
Il est maintenant d'ouvrir l'armoire (l'armée) centrafricaine.