dimanche 27 décembre 2015

2015, Election des idiots

A un pas du vote, aucun candidat président et/ou député n’a donne un meeting pour expliquer le pourquoi il se lance dans la politique.

Se lancer dans la politique est donne a tout le monde mais faire la politique n’est donne qu’aux inities, ceux savent pourquoi la politique est faite et quel est le rôle du politicien. Au contraire la politique en Centrafrique, c’est l’histoire de gueulade. Si tu cries beaucoup même dans le vide, c’est là que tu pourras être vote et/ou avoir un poste politique.

Aujourd’hui 27/12/15, la date du vote du président de la VIe République Centrafricaine et même 5% de la population ne connait aucun programme politique des candidats, hors mis Ziguele et Dologuele qui ont mis leur programme politique en ligne en libre accès, les autres c’est le bruit de l’eau qui sort du robinet.

Les centrafricains ont voté la constitution sans entre en possession du texte de la constitution (qui comporte plein de coquille comme si la saisie a été faite par un élève de l’ancien CM2). Ils ont voté OUI dans le noir parce qu’on leur a demandé de voter OUI.

La constitution est passée et la propagande est retardée de 3 jours pour permettre aux candidats de se rattraper. Vous voulez le vote de confiance, dites-nous seulement ce que vous pouvez faire.

Des candidats qui n’ont pas un niveau 3e, qui ne savent pas conjuguer correctement les verbes veulent représenter et diriger le Centrafrique. Le Centrafrique est à 98 % analphabète mais ce n’est pas tous les centrafricains qui ne savent pas lire ni réfléchir.

Si les grands meetings depuis le début de la propagande se font seulement en province c’est parce que la population est acclamative et subjective car à part les préfectures et quelques sous-préfectures ou il y’a des infrastructures de  lycée tout le reste n’a que des infrastructures de l’école primaire donc la majorité a le background du CEPE (Certificat d’Aptitude Primaire et Elémentaire). Cette masse ne comprendra rien dans la géopolitique ni la macroéconomique, il suffit de leur promette la route, l’hôpital, les enseignants, l’ambulance, le PAM, l’UNICEF et maintenant le UNHCR pour les bâches et ustensiles de cuisine pour gagner leur cœur et estime (sans parler de la lumière, électricité, qui est sujet Tabou).

Election et propagande des idiots, depuis la qui a vraiment parlé des crises récurrentes du Centrafrique (avec un cycle de 10 ans). On va encore attendre 10 ans plus tard pour regretter ce que nous sommes en train de faire maintenant. Je vous préviens que dans 10 ans, nous aurons une crise du Sud si ce n’est pas la Lobaye appuyée des pygmées ce serait les Yakoma avec toutes les ethnies apparentées.


Votez, votons, tout le monde entre dans la nouvelle auberge avec une nouvelle crise en gestation.

lundi 14 décembre 2015

Le mariage, un probleme centrafricain

Molengue Ti Kodro se demande pourquoi il y'a moins de mariage en République Centrafricaine ces dix dernières années et comment y remédier.

- nous avons comme premier frein au mariage la famille. Pour la famille, il est impossible de se marier dans les tranches d'âge de 18-30 ans et 30-40 ans, elle voie cette décision dans ces tranches d'âge comme de l'aventure vouée à l'échec;

- le payement de la dot qui a longtemps été depuis diabolisé par les belles familles; ce qui pour autant á entraver multiple cheminement convergeant au mariage à cela s'ajoute le snobisme de certains nantis pour montrer leur puissance financière paient des dots faramineuses; conséquence, les personnes les moins nantis ne peuvent plus s'aventurer dans la dot de leur bien-aimée.

- l'individualisme (ou le choix de l'éternel célibataire) développé par le suivisme ou le mimétisme de la culture occidentale ou le sexe n'a pas plus d'importance. Tout l'objectif est de jouir de sa jeunesse, les couples se font et se défont comme le tour de la petite aiguille d'une montre ce qui veut dire qu'aujourd'hui ils sont en couple et demain chacun fait son chemin pour de nouvelles conquêtes.

- la croyance en Dieu et ses principes qui interdisent toute union après un passage devant l'officiant de Dieu. La plupart des croyances religieuses ne permettent pas le divorce alors les couples se font et se défont au grès des événements ou pour le plaisir de nouvelles expériences.

- la pauvreté qui est un frein à tout développement est aussi un frein à toute légalisation d'un couple. Nous savons toute cérémonie, toute démarche ne se font pas sans un moyen financier. Comment deux célibataires qui vivent sous le même toit n'arrive pas à bien se nourrir peuvent espérer un jour légaliser leur union devant les Hommes et/ou devant Dieu.

- la baisse de niveau de vie a contribué négativement à la baisse des demandes de mariage, dote et fiançailles. Comment une personne vivant dans une situation précaire (contrat de travail à durée déterminée, bénévolat, contrat d'apprentissage, intérimaire) peuvent penser un jour prendre la décision de fonder un foyer et le légaliser. La peur de l'inconnu les couples précaires (financièrement) a resté sur leur faim ne pouvant pas s'aventurer dans des cérémonies qui pourront épuiser leurs économies.



Propositions de solution :

- encouragement du mariage par l'Etat par des sensibilisations radiotélévisées, visuelles et des financements pour diminuer les frais de démarche administrative et de location de salle de festin.

- la sensibilisation de la belle-famille sur les demandes excessives sur la valeur (montant et bien en nature) de la de la dot pour leur amener à comprendre que la dot un geste symbolique et non une affaire lucrative (ou un fond d’investissement) pour leurs projets.

- la sensibilisation dans les églises, mosquée, lieu de culte, radio, télévision sur l'importance du mariage qui est un acte sacré qui protège le couple et plus la femme et les enfants au cas de la disparition tragique du chef de foyer. Comme la famille africaine à la vilaine habitude de s'accaparer des biens du défunt au détriment de sa famille atomique qui se retrouve sans rien.

- Création de session de préparatif de mariage ou des personnels de l'événementiel et des anciens mariés vont sensibiliser les jeunes sur les avantages et les manières d'organiser ces cérémonies (fiançailles, dot, mariage) à moindre coût.

- organiser des mariages de masse pour diminuer les coûts d'organisation du mariage. Créer un comité d'organisation de mariage qui pourrait se retrouver 4 fois l'an pour organiser une grande cérémonie de mariage préparée en amont qui regroupera plusieurs couples. Cette technique diminuera les coûts d'organisation du mariage en partant du fait que l'union fait la force.

- sensibiliser les familles á accepter le choix, et le désir des jeunes couples à légaliser leur union. Il faudrait enseigner à la famille qu'elle n'a pas un droit de veto sur l'union des jeunes (par le choix de leur gendre ou bru) pour leur choix égoïste et intérêt financier. Chaque parent veut choisir le partenaire de son choix pour sa progéniture et si celle-ci lui désobéi, il s'oppose à toute union formelle et informelle de sa progéniture;

- financement si possible par l'Etat, l'Eglise, la Mosquée, la Famille, amis et Connaissances pour permettre aux jeunes ayant des revenus faibles ou moyens d'accéder au mariage.

Je ne suis pas encore marié, ceux qui veux dire moi aussi je cherche comme tout jeune á célébrer mon union devant les Hommes et devant Dieu.


dimanche 13 décembre 2015

Centrafrique, les mauvais preparatifs de l'independance

Molengue Ti Kodro a fait les tours des discours et des centres de discussion, de la politique à la population lambdas. Constat très amer. 

Le centrafricain réagit comme un Homme qui a 50 ans continu de vivre sous dépendance parentale. Il ne fait rien pour s'en sortir mais accuse toujours son père d'être responsable de ses échecs.
- "Papa ne veut pas m'aider";
- "Papa ne veut pas me donner d'argent ";
- "Je n'ai pas réussi à cause de Papa alors que j'étais très intelligent" et bla bla

Alors qu'il a oublié que ce fameux Papa l'avait mis dans toutes les conditions pour réussir (maison électrifiée, repas trois fois par jour, école avec des bons professeurs, véhicule pour les déplacements) et il a tout gâté pour s'amuser, voler (les ustensiles, la télévision, les valises, ... pour vendre aux voisins), détourner les sacs de manioc destinés à la maison pour lui seul, détourné l'argent qu'on lui octroie pour s'occuper de la famille à ses profils personnels... . Avec tout cela, il continue toujours d'accuser son père des causes de son échec. 

Ce Monsieur est le centrafricain et le père est le pays colonisateur, la France. La France nous a amené l'école avec des coopérants comme formateur il a refuser d'aller mais à demander son indépendance. Elle a créé des plantations de café, manioc, maïs, etc pour son autosuffisance alimentaire; il a abandonné les champs. Elle lui a laissé des sociétés para étatique (Enerca, Socatel, Sodeca) en bon état, il a tout saboté au point que l'électricité est utilisé comme la bougie seulement le soir pour regarder. Elle lui octroie des centaines des Millions pour des réalisations dans le pays, il détourne les 75% pour son compte personnel. La France paie toujours deux derniers salaires de l'année, le fonctionnaire comptabilise les arriérés de salaire parce que le centrafricain ne veut pas donner l'argent aux centrafricains pour son luxe et ses congés en Europe. Après tout cela, il accuse la France d'être responsable de son échec.

Bozizé, ses enfants barbares, ses lieutenants au dessus de la loi n'était pas des français de souche mais centrafricain. Djotodjia, Nourredime, la Seleka n'étaient pas une rébellion française mais centrafricaine.
Ce sont pas les petits français qui tirent et braquent la population centrafricaine. Ce ne sont pas les petits français qui ont détruit et pillé les maisons des centrafricains.

Ce ne sont pas les petits français qui refusent d'octroyer les bourses aux centrafricains.

Ce sont pas les petits français qui font recaler les étudiants à l'Université de Bangui.

Ce ne sont pas les petits français et ce ne sont pas, une litanie de négation de la France. Après on accuse la France parce qu'elle est le pays colonisateur et toi que fais tu de ton indépendance. 

Le Centrafricain doit savoir dès aujourd'hui que le changement ce ne sont pas :
- les coups d'Etat
- les rébellions 
- le rejet pur et simple des dossiers de son prédécesseur 
- la formation d'une armée clanique 
- le sabotage de l'éducation par des grèves et années blanches pour décrier un régime 
- la manipulation de la jeunesse enfin de saccager le pays pour revendiquer sa place au tour du gâteau.

Molengue Ti Kodro, le centrafricain ne comprendra jamais qu'il est la cause de son malheur.

Election 2015 : Projet électoral sans Education

En lisant les projets électoraux de la majorité des candidats aux élections centrafricains, je me suis rendu compte que l’essentiel n’est pas à l’ordre du jour.

Tous les programmes sont axés en majorité sur le développement (quel développement, alors que le cas de Centrafrique n’est pas le développement mais un essor économique) et la paix (sois disant le vivre ensemble inter religieux) alors que le vrai problème de tout un pays digne du nom n’est pas cela.

Qu’est-ce qu’un bon leader peut faire avec un peuple analphabète et barbare a 98%. Même a la cour du roi petaud (On a coutume d’employer ce proverbe à l’égard de toute société, de toute maison où il n’y a point d’ordre, où l’autorité du chef est méconnue, et ou partant, tout le monde est maître), les leaders arrivent à gérer leurs éléments dans le grand désordre. Mais en Centrafrique, non seulement tout le monde est maitre mais tout le monde ne connait rien ; la preuve est qu’après 50 ans d’indépendance le plus haut niveau d’étude reste la maitrise.

Conséquences, de république en république, de constitution en constitution, d’élection en élection, de coup d’Etat en coup d’Etat rien ne pourra changer dans ce pays d’idiot. « Cherche à connaitre la connaissance et la connaissance te fera homme libre » mais en Centrafrique, la connaissance n’est pas à l’ordre du jour.

A tous les niveaux, la médiocrité a pris le dessus. A tous les niveaux, on s’oppose à l’avancement intellectuel du centrafricain. Aucun candidat n’a pris l’éducation comme son slogan de bataille. Comment espérer un Centrafrique meilleur avec un peuple qui n’a rien dans la tête. Quel changement peut se faire avec un peuple qui n’est pas à se changer.

Tout le monde veut être mais ce n’est pas cette candidature qui va garantir la paix et l’essor du Centrafrique mais un peuple préparé au changement.


« L’EDUCATION D’ABORD ET LE RESTE S’EN SUIVRA »

samedi 12 décembre 2015

Centrafrique, Un œuf au poussin d’or


Le Centrafrique est un pays de tous les paradoxes. Tout ce que le centrafricain se fait par la grâce divine comme il aime le dire. Si Dieu le veut, je vais faire cela ; si Dieu me donne la vie, je vais faire ceci ; Dieu a déjà tout décidé pour nous.

Avec Dieu, nous allons faire le referendum constitutionnel demain 13 Décembre 2015. N’est-ce pas le rôle de l’Autorité Nationale des Elections, ce vote référendaire ? Si a un pas de ce vote, les urnes ne sont pas acheminées dans les bureaux de vote, les bureaux de vote ne sont pas encore désignes, je crois que cette fois ci Dieu va nous abandonner devant notre fais.

A un jour d’un referendum constitution qui sous-entend un contrat social entre la population, l’employée et l’Etat, l’employeur, la majorité des centrafricains ne sont pas en possession des textes qui régissent cette constitution.

En Centrafrique, tout est dogmatique comme en religion. Le peuple a l’obligation de voter « OUI » pour une constitution dont il ne connait pas le contenu. Les seigneurs centrafricains demandent au centrafricain d’approuver un contrat qu’ils ont taillée pour leurs intérêts personnels et égoïstes. Pire, le centrafricain va voter « OUI » sans savoir ou va ce vote.

Vote, Vote… Le vote sera quand et où ? Même au près du but la logistique du vote n’est pas encore prête. Comme nous avons beaucoup de leader religieux, ils nous feront un miracle comme l’a fait jadis Jésus à Canaan. Cette fois ce ne sera pas du vin, mais des urnes et des cartes d’électeurs qui vont tomber comme la manne du ciel.

Avant le vote, avec toutes les tracasseries, le résultat est déjà connu d’avance. Un « OUI » d’avance puisque tout le monde ne sera pas habilité à voter. Les quelques privilégiés qui auront accès aux cartes d’électeurs et aux bureaux de vote, voteront pour garantir leurs arrières.

Le reste (Bamingui Bangoran, Nana Grebizi, Vakaga, …) n’aura pas son mot à dire lors de la signature de ce contrat social entre la population et l’Etat.


Avec Dieu, on arrivera mais avec le centrafricain c’est l’œuf qui va donner des poussins d’or. Une constitution cachée qui va ramener la paix.

lundi 7 décembre 2015

La Police, une machine à corruption.

Molengue Ti Kodro dans son projet de lutte contre la corruption est en train de passer en peigne fin toutes les institutions étatiques. Il s'est rendu compte que la Police est l'une des institutions les plus corrompues du pays. Molengue Ti Kodro ne s'est pas arrêté là. Il a poussé ses investigations pour connaître les causes et conséquences .

Causes :
  • l'avancement en grade dans cette institution est un parcours de combattant. Au bout de dix ans un bon policier ne peut que gagner un ou rarement deux galons sur celui initialement il est sorti de formation avec ;
  • le recrutement et la formation au rabais, dans les autres pays, la Police est une grande institution ou pour y accéder il faut avoir un niveau élevé d'étude alors qu'en RCA le Brevet de Collège suffit.
  • Le minimum de la deuxième langue officielle de travail (français) fait défaut á ces agents qui opèrent dans la police à cause de niveau très bas d’étude ; 
  • le salaire très maigre de la Police qui n'a pas un statut qui lui permet de se faire entendre dans la classe sociale. Pour joindre les deux bouts du mois, la Police fait le terrain en arrêtant les taxis et taxi moto pour leur soutirer les 1000 FCFA pour le marcher.

 Conséquences :
  • Les arrestations abusives des centrafricains de confession musulmane (la manne pétrolière) conséquence nous avons les Seleka dans nos murs, appuyés des mercenaires frontaliers sans identités ;
  • la vente des cartes identités nationales aux étrangers pour se faire de l’argent, conséquence on ne s'est plus qui est maintenant centrafricain ou non. Tout le monde a maintenant  avec tous les papiers centrafricains mais la majorité ne parle pas un mot du Sangö (langue nationale parlée sur tout le territoire) ;
  • La vente de la justice au plus riche, pour une poignee de 2.000 FCFA au plus, le fautif a toujours raisin devant l’officier de la Police. L’argent est roi.

Vivement sauvons notre chère Police en leur donnant ce statut que le Général OUANDET s'est battu pour le leur offrir et après contrôle et contrôle pour mettre en arrêt les brebis galeuses de l'institution.


Le retour de l'instruction civique au programme scolaire

Molengue Ti Kodro se pose cette question chaque fois sans trouver une réponse probable mais commence à avoir des lueurs de réponses.
"Pourquoi la chute de l'Etat centrafricain ?"
  • Au temps du régime du Président André Kolingba, l'instruction civique était au programme de l'éducation nationale. L'école enseignait le respect des biens de l'Etat et l'amour de la Patrie. Aux régimes de Patassé et de ses successeurs, ce programme a été supprimé conséquences : 
  • l'armée, la gendarmerie, la police qui sont normalement les garants de la République ont commencé à brader les biens de l'Etat. Il suffit de donner un véhicule á ces institutions et trois mois après ce véhicule va devenir une épave, comme excuse on te sort cela :"conduite commando" ;
  • personne ne respecte la levée des couleurs, il suffit de passer dans Bangui pour faire le triste constat, comme excuse on te sort cela :"je suis pressé". Dans ce monde, personne n'est pressée mais le respect du drapeau est gage de l'amour de la patrie. Même ceux qui se disent représentant de l'autorité de l'Etat n'échappent pas à ce constat. Le drapeau est devenu rideau de certaines habitations au vu et su de tout le monde et des forces étatiques de la loi. Sur les mats de certains chefs de quartier, on voit des haillons á la place du drapeau et cela ne gêne personne ;
  • dans les bureaux personne ne travaille mais tout le monde veut le salaire à la fin du mois en oubliant que c'est le travail qui paie. Les dossiers traînent sans intéressement (la pierre qui fait peser la feuille) des concernés et tout le monde se retrouve dans les bistrots proches de leur bureau pour se désaltérer á 10H00, comme excuse on te sort :"mon chef est sorti et qu'est-ce que je fais encore au bureau".

Le reste c'est á vous de compléter si vous aimez votre pays... 
Pour la nouvelle génération (rentrée 2015 - 2016), nous devons remettre l'instruction civique dans le programme éducationnel pour enseigner aux futurs centrafricains l'amour et le respect de la patrie, l'amour et le respect du travail pour la nation, l'amour et le respect des frères centrafricains.

jeudi 3 décembre 2015

Molengue Ti Kodro: L'improbable éléction en Centrafrique

Molengue Ti Kodro: L'improbable éléction en Centrafrique: Molengue Ti Kodro ne comprend pas pourquoi dans un pays où la libre circulation est devenue dément, on veut créer un rassemblement dans un...

L'échec de la France face à la sécurité du Pape François

Décrié dès les publications du programme du Pape François pour sa venue en République Centrafricaine par les hautes instances françaises, le passage du Pape François à Bangui a été sans heurt.

La France se prenant pour le gendarme de l'Afrique, a cru bon annulé le voyage du Pape en Afrique et particulièrement en Centrafrique pour raison d'insécurité et d'effectifs nécessaire à la sécurité du cortège papal. 

Ce que la France a omis est que le Centrafrique n'est pas la France et aussi que les cultures ne sont pas les mêmes. Le respect de la personne âgée et la crainte de Dieu dépassent tout entendement dans ce pays de paix il y a plus une dizaine d'année.

Ministre de La Défense française Le Drian, la DGSE... et les instances françaises ont cru bon annulé ce voyage tant attendu par le peuple centrafricain pour un ultime retour de la paix dans leur pays pour leur intérêt égoïste, commercial et colonialiste. Selon leur dire, l’armée n’est pas calme d’assurer la sécurité du souverain pontife a cause de leur nombre pléthorique et de la crise qu’ils jugent de confessionnelle.

L’armée française ne pouvait qu’assurer l’évacuation des blessés en priorité et les abords de l’aéroport en secundo. Dans quel pays du monde, la France a-t-elle réussi d’assurer une sécurité ? Dans quel pays du monde, la France a-t-elle réussi à ramener la paix ?
Dès le 27 Novembre, les contingents français ont arrêtés les patrouilles dans la ville de Bangui et alentour et espérant la dégradation de la situation sécuritaire avant et lors de la venue du Pape. Dans les faits, ce refus de patrouille des Sangaris, a permis aux contingent Minusca/FACA/Gendarmerie Nationale de réussir la sécurisation de Bangui.

La France, un pays qui vie des crises dans le monde et particulièrement dans les pays d’Afrique (et d’ancienne colonie française) a tout fait pour dissuader le convoi du souverain pontife de toucher du doigt la réalité de ce que vie le peuple centrafricain depuis plus d’une décennie.
L’itinéraire papale a démontré avec exactitude que la crise centrafricaine n’est pas une crise confessionnelle mais politique avec ceux qui tirent les ficelles à l’extérieur notamment en France et dans les grandes firmes multinationales. Raison pour laquelle, toute la France ne voulait pas de la venue du Pape.

La venue du Pape était assurée par les Militaires FACA, dont toutes les instances internationales refusent leur remise en service, la Gendarmerie (qu’on juge barbare et malformée), le Police centrafricaine (qu’on qualifie d’inefficace) et les contingents Minusca qui ne connaissent pas la géolocalisation de Bangui. Contre vents et marées, ces unités ont su bravement sécurisée la venue du Pape avec son cortège et sa garde rapprochée.

Qu’est ce quelles, les FACA, n’ont pas pour sécuriser leur pays sinon les armes mais du cote des officiers supérieurs avec leur bagage intellectuel (Ecole de guerre, Ecole d’administration, Ecole de Transmission…), les officiers subalternes formés dans les grandes écoles des officiers du monde et même notre ESFOA ont toutes les aptitudes pour rivaliser avec les officiers français qui tirent sans voir l’ennemi (documentaire sur la crise ivoirienne), les soldats toujours vaillants qui ont montré leur efficacité jusqu’à lors.

La France avait besoin des avions de combat, hélicoptère de combat et reconnaissance, drone pour sécuriser le Pape mais nos forces appuyées des contingents Minusca n’ont seulement utilisés que leur tête et les moyens dont ils disposaient.

Le Pape est reparti sans heurt comme au dam par la France avec toutes ses logistiques grâce à l’efficacité des forces centrafricaines et Minusca. Petite anecdote, en deux ans la Sangaris n’a pas désarmée et sécurisée Boy Rabe le fief des Anti Balle Aka (Anti Balaka) mais en deux jours le Capitaine Eugene Ngaikoisset (surnommee le bouchee de Paoua par le journal «Centrafrique presse ») l’a fait avec les FACA de la zone. Est-ce qu’il avait mirage et tank ?

La sécurité du Centrafrique ne peut qu’être fait par les centrafricains des forces de l’ordre et de la défense nationale.