samedi 30 juillet 2016

LES AEROPORTS AFRICAINS FRANCOPHONES

Molengue Ti Kodro a fait le tour de 4 aéroports africains francophones, constat :
  • L’Aéroport International Bangui M’Poko où le seul Aéroport Africain qui n’a pas évolué depuis sa construction. Bangui M’Poko est le seul aéroport où il est interdit d’accompagner quelqu’un pour son vol parce que tous ceux qui ne voyagent restent dans le parking à ciel ouvert pendant que le voyageur fait ses formalités. Bangui M’Poko est le seul aéroport international où il est interdit de faire de photo de souvenir par la police des frontières pour des raisons de sécurité alors c’est l’un des aéroports qui ne possèdent pas les technologies de pointe (quelle interférence pourrait faire les appareils photo et téléphone sur la transmission de l’aéroport). Heureusement qui n’existe pas de correspondance et de vol de nuit parce que je demande sur quel air de repos les voyageurs vont s’asseoir pour attendre leur vol. Bangui M’Poko est le seul aéroport ou il est inutile de faire sa valise à la maison car tout sera remis sens dessus – dessous lors de la fouille manuelle.
  • L’Aéroport International de Douala ou l’Aéroport économique du Cameroun. Cet aéroport qui ne cesse de se moderniser pour répondre aux normes internationales. Bien qu’il manque encore les airs de repos, il est devenu moderne avec le design mais la réception reste à désirer, tout est occasion à soutirer l’argent aux voyageurs.
  • L’Aéroport International Gnassingbé Eyadema de Lomé, un des aéroports africains qui évolue à une grande vitesse. Tout est fait pour mettre à l’aise le voyageur avec les prises pour permettre aux voyageurs en correspondance de charger leurs appareils, un point Wi-Fi gratuit (avec un mauvais débit dommage) pour permettre de lire les courriels. Bien que la sécurité se soit modernise mais il demande aux voyageurs de se déchausser pour passer sous le rayon X.
  • L’Aéroport International Houphouët Boigny d’Abidjan, ou le grand aéroport qui cherche toujours à être aux normes internationales. L’espace des formalités est spacieux et propre avec des savons – mains pour la lutte contre l’Ebola. Les bagages sont sur le chariot. Les airs de repos à l’intérieur comme à l’extérieur. La circulation est fluide. Tout est fait pour rendre le voyageur et les accompagnateurs à l’aise. Mais dommage, l’aéroport n’est pas connecté pour rendre la correspondance agréable aux passagers à la salle d’attente et les prises de courant sont rares, avec un point d’honneur sur l’accueil.
Franchement le Centrafrique a du pain sur la planche.

mardi 26 juillet 2016

BANGUI, UNE CITADELLE SANS DEFENSE

Etant une ville concentrée avec beaucoup de patrouille de Police et de point de contrôle, Bangui reste une des capitales les moins sécurisées du monde. Les points de contrôle ne sont que des formalités pour les policiers qui se cherchent du bonus pour la nuitée.

POINT DE CONTROLE

Les points de contrôle sont parsemés dans le centre-ville, dans les grandes artères au détriment de la périphérie et des petites artères qui amènent souvent le danger. Dans l’histoire de la République Centrafricaine le danger ne vient du centre-ville mais de la périphérie et les axes d’attaques et de replies sont les petites artères. Les points de contrôles sont recensés comme suit :
  • Point de contrôle 1 : devant l’Ecole Inter Etat des Douanes. Détour (pour éviter ce point de contrôle) : SICA 2 devant le siège du RDC pour sortir à cote de l’Eglise Saint Sauveur ;
  • Point de contrôle 2 : devant le CNS-ENAM. Détour 1 : derrière le stade Omnisport pour sortir devant le National Hôtel. Détour 2 : contourné purement et simplement l’Enam ;
  • Point de contrôle 3 : devant ex PNUD (place des Nations Unies). Détour : pont Dekongo pour sortir au marché Sango ou devant l’allée du CPI continuer ;
  • Point de contrôle 4 : devant Rayan et Corail. Détour 1 : Lakouanga en passant a cote du jardin public. Détour 2 : SICA 1 – Saint Sauveur – Musée Boganda et Centre - ville ;
  • Point de contrôle 5 : devant la maison des anciens combattants. Détour : Stade Municipale – Centre - Ville ;
  • Point de contrôle 6 : PK0 ou Centre - Ville. Détour : silence on en parle pas ;
  • Point de contrôle 7 : Commissariat 2e Arr. Détour : tout le quartier Lakouanga ;
  • Point de contrôle 8 : devant OCRB. Détour : après l’ambassade de la France plusieurs artères qui mènent au Palais.
Les artères qui ne sont jamais contrôlées :
  1. l’axe Institut Pasteur – Hôpital Universitaire – Charles de Gaulles – Finances – Palais ;
  2. l’ancienne route du Centre-Ville qui passe derrière le Camp de Roux ;
  3. l’axe Ndres.

LES CONTROLES A L’ENTREE DE BANGUI.

  • NGERENGOU : Le poste de contrôle de l’axe Bangui – Damara a toujours été contourné par les bandits qui utilisent les axes de transhumance  Damara – Pk12 et Sibut – Colline Bas Oubangui.
  • PK 22 : le poste de contrôle de l’axe Bangui – Boali a toujours été contourné par les bandits qui utilisent les axes de transhumance Boali – PK12, Boali – Boeing, Kouzoundoro -  PK12.
  • PK12 : ce poste est devenu presque une passoire puisque aspiré par la population grandissante.
  • PK 9 : le poste de contrôle de Bangui – M’Baiki est contourné au niveau de N’Zila et alentour pour sortir dans M’Poko puis Plateau.

POLICE DES FRONTIERES

La police des frontières de l’Aéroport Bangui M’Poko travaille seulement pour produire de l’argent pour les caisses de l’Etat mais pas pour la sécurité nationale. Pendant que tous les aéroports sont dans les rayons lasers, la police des frontières centrafricaines est restée à la fouille manuelle depuis sa création. La fouille qui normalement dans les autres pays se fait en cas de litige ou de valise suspecte en Centrafrique tout se fait à la main. Il suffit de bien emballer pour faire sortir et entrer de Centrafrique des objets illégaux.

PROPOSITIONS :

  • Au lieu de rester seulement au Centre – Ville, les contrôles doivent se faire à l’amont pour bloquer, contrôler les entrées et sorties de Bangui et surtout tard dans la nuit parce que c’est dans la nuit que les chats se promènent ;
  • Moderniser les moyens de contrôles de la police en les dotant des GPS, Infrarouge, contrôle laser ;
  • Recycler les agents de la Police ;
  • Moderniser la police des airs en les dotant des matériels de travail moderne parce que le banditisme aussi se modernise ;
  • Avancer les points de contrôle pour bloquer les axes de transhumance.

Toutes ces propositions peuvent être développées et étoffées par les experts en sécurité.