J'accuse et je m'accuse

Molengue Ti Kodro n'a pas voulu parler sur ce qui se passe en ce moment à Bangui et en République Centrafricaine. J'ai décidé de ne pas parler parce que :
- J'accuse le Président André Kolingba parce qu'il nous a amener le népotisme, l'ethnicisme;
- J'accuse le Président Ange Felix Patassé parce qu'avec le MLPC, ils nous ont amené des forces étrangères, des mercenaires, le tribalisme;
- J'accuse le Président François Bozize parce qu'il nous a amené le désordre au plus haut sommet de l'Etat, la prostitution politique, le manque de confiance aux forces centrafricaines de défense, le clientélisme;
- J'accuse le Président de Transition Michel Djotodia parce qu'il nous a amené la division, le pillage, les mercenaires, le mensonge, l'assassinat, l'extrémisme;
- J'accuse la Présidente de Transition Catherine Samba Panza parce qu'elle nous a amené l'amateurisme politique, le détournement de fond public, le silence incapable, le népotisme a haut degré;
- J'accuse les politiciens centrafricains parce qu'ils ne voient que leurs intérêts personnels, ils nous ont amené des alliances de contre nature avec des démons pour prendre le pouvoir.
- J'accuse le CNT qui est monocolore parce qu'il ne sait pas le rôle qui lui est alloué, ne comprend pas le sens de ses sessions, ne produit rien pour le peuple;
- j'accuse le pouvoir public qui ne connait pas son rôle à part celui de participer aux forums en tant que spectateur et de rentrer avec les photos souvenirs;
- J'accuse la jeunesse centrafricaine qui ne sais pas prendre sa responsabilité et attend tout de la classe politique, facile à corrompre et à manipuler;
- J'accuse et j'accuse. J'accuse tous les centrafricains parce qu'ils ont la tête mais ils ne réfléchissent pas, ils ont les yeux mais ne voient pas mais pour la bouche, elle sert à manger, ils ont les oreilles mais ne savent pas les utiliser.
- J'accuse Molengue Ti Kodro parce qu'il ne fait pas son travail et j'accuse et j'accuse

LE MLPC ou le Parti qui a détruit le Centrafrique.

       Initialement, le rassemblement des étudiants centrafricains contre la dictature de l’Empereur Bokassa, ou la majorité des membres était des étudiants de l’ANECA (Association Nationale des Etudiants CentrAfriain) le MLPC est devenu un parti politique ou les membres ont avec le temps intégré tous les sphères de l’Etat et plus encore l’éducation nationale. Dans leur dessein de prendre le pouvoir à tout prix, ils ont lésiné sur aucun moyen pour arriver à leur but. Du massacre des élèves et étudiants au dernier coup d’Etat qui a entrainé la chute aux enfers de Centrafrique.

         Le MLPC étymologiquement le Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain qui  sa création avait un but noble s’est fait infiltré par des soudards de tout genre pour devenir le parti de a déchéance centrafricaine. Dans toutes les grandes crises centrafricaines, il y’a toujours une signature du grand MLPC, le parti du grand nord. Le MLPC a été à l’origine et participé à 98% de tentative et coup d’Etat dans ce pays.

                 Dans les lignes qui suivent, le monde va s’apercevoir que ce parti veut encore briguer la magistrature suprême et soutenu par le grand socialisme de France n’a pas laissé le Centrafrique depuis 30 ans.

Chronologiquement :

• ·        1979 le massacre des élèves et étudiants, imputé à l’Empereur Bokassa était planifié et exécuté par le MLPC avec son leader Patassé qui était alors Premier Ministre et Chef du Gouvernement avec ses acolytes (Mazette, Bozize, Marabena …) ;
• ·        3 Mars 1983, tentative de coup d’Etat manque par Ange Felix Patassé, Demafouth, Mbaikoua… ;
• ·        1990 – 1993, les années blanches à répétition sous le régime d’André Kolingba, masquée par la grève des syndicats de l’enseignement étaient l’œuvre toujours du grand MLPC dirigée de loin par les mains des maitres ;
• ·        1993, suppression dans le programme scolaire des modules de l’instruction civique et de la morale qui nous engendre aujourd’hui des centrafricains voyous, insolents, mal éduqués et qui n’ont pas un brin de patriotisme.
• ·        1996 – 1997, mutinerie des militaires FACA à Bangui pour cause la tribalisation, l’ethnisation, le clientélisme de l’armée. Conséquence la déchéance de l’armée centrafricaine. L’armée est devenue une armée de barbare, illettrée, voyou, braqueur, tricheur… ;
• ·        1996, création du système de Maitre-Parent qui recrutait les parents de niveau CM2 (Cours Elémentaire niveau 2) pour enseigner les bases de l’enseignement aux enfants  de niveau CP (Cours Primaire). Conséquence tout le cycle éducationnel a été détruit dans les provinces centrafricaines ;
• ·        15 Avril 1998, arrivée de la mission des Nations Unies en République Centrafricaine (MINURCA) prend le relais de la MISAB qui avec les contingents tchadiens ont massacré les jeunes hommes et homme du 3^e et  une partie du 6^e arrondissement de confession chrétienne dont le chef de quartier de Kokoro 3 Monsieur Paul PANI qui a pris le temps décliné sa personnalité devant eux ;
• ·        1999, élection au premier tour de Patassé a la présidence centrafricaine avec fraude massive qui a engendre une crise avec mort d’homme dans les grandes villes centrafricaines ;
• ·        28 Mai 2001, tentative de coup d’Etat contre Patassé par Bozize et Demafouth (toujours membre du MLPC) attribuée a André Kolingba. Conséquence massacre de l’ethnie Yakoma, Sango Gbaziri en riposte démesurée décidée par Patassé lui-même et ses caciques ;
• ·        25 Octobre 2002, deuxième coup d’Etat manqué contre Patassé par Bozize soutenu par la horde des tchadiens. Conséquence entrée a grande pompe par Zongo des Banyamulenges à Bangui avec Ange Felix Patassé a la présidence et Martin chef de gouvernement qui vont violer, piller, humilier le peuple centrafricain ;
• ·        15 Mars 2003, renversement du pouvoir Ange Felix par un coup d’Etat par un membre de son parti et beau-frère qu’il a sorti de la boue (il était chauffeur de taxi brousse) avec ses hordes tchadiennes qui vont encore tuer et encore tuer. Le peuple le verra plus tard ;
• ·        2007, début des rebellions du nord des hordes tchadiennes financées et équipées par le MLPC, les membres du gouvernement toujours MLPC masqués par des immersions dans d’autres partis, les riches musulmans ;
• ·        24 Mars 2011, renversement de François Bozize au pouvoir par la Seleka constituée a majorité des mercenaires tchadiens et soudanais qui ont aidé Bozize à prendre le pouvoir a 2003 avec la tête pensante le MLPC ; Plébiscité par Martin Ziguele sur toutes les ondes internationales et Centrafrique presse, le journal du MLPC qui a envoyé un de ses fonctionnaire comme Ministre de la communication dans le KO de la Seleka ;
• ·        20 Janvier 2014, Catherine Samba Panza devient présidente de la transition avec la bénédiction du MLPC, Seleka. Preuve les personnes les plus influentes de la présidence sont du MLPC ;
• ·        26 Novembre 2015, blocus du KM5 par les hordes tchadiennes et le forcing pour aller en élection en espérant être voté dans le cafouillage comme au Mali du Président du MLPC, Martin Ziguele.
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L'improbable éléction en Centrafrique

Molengue Ti Kodro ne comprend pas pourquoi dans un pays où la libre circulation est devenue dément, on veut créer un rassemblement dans un point de la population. Comment demander à une population nomade de crise de se faire relancer et voter? Comment demander à une population qui a encore les armes en main d'aller voter ? Comment demander à une population qui est encore en survie d'aller voter ? Comment demander à une population qui n'a pas encore sa carte d'électeur d'aller voter ?

En République Centrafricaine, nous avons la mauvaise habitude de m'être la charrue avant les bœufs.

Techniquement:

• le découpage électoral a été mal fait et doit être refait pour réussir cette élection de sortie de crise;
• toute la population en âge de voter n'est pas recenser jusqu'â lors pour espérer une élection suprême et sans heurts;
• les cartes d’électeurs ne sont pas encore distribuées aux ayants droits ;
• les réclamations et autorisations de vote ne sont pas prêts pour être pris en compte ;
• la sécurité des candidats et des électeurs n’est pas assurée ;
• la majorité des candidats et électeurs sont soit des déplacés ou des exilés.

Politiquement :

• ·        les candidats ne sont pas prêts pour aller à la propagande car certains sont soit des déplacés soit des exilés ;
• ·        les électeurs ne sont pas prêts à accepter certains candidats dans leur zone ;
• ·        les électeurs ne sont pas prêts pour voter les candidats dont la religion est différente de la leur ;
• ·        tous les partis politiques n’ont pas reçu leur agrément au niveau du ministère ;
• ·        certains partis politiques ont leur siège dans le KM5 ou la majorité de la population n’y ont pas accès.

Securitairement :

• ·        Bangui est divise en trois zone ou les forces régaliennes de la loi ne peuvent pas opérer pour assurer et défendre les citoyens ; le KM5, contrôlé par les djihadistes, le 4^e arrondissement contrôlé par les Anti Balle Aka (Anti Balaka) et le reste de Bangui ;
• ·        Les musulmans sont pris en otage dans la bourgade du KM5 où rester ou sortir sont aux périls de leur vie ;
• ·        Tout le 3^e Arrondissement n’existe pas pour le moment car toute la population s’est déplacé dans les autres arrondissements et leurs habitations sont soit incendiées, pillées ou vandalisées ;
• ·        Le 4^e Arrondissement et principalement le quartier Boy Rabe est difficile d’accès ;
• ·        L’assassinat, le braquage, le viol sont devenus monnaie courante.
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• Socialement :
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• ·        Le centrafricain (musulman et non musulman) n’est pas prêt pour aller au vote ;
• ·        Le minimum vital est absent dans le foyer du centrafricain. Comment peut-on demander au centrafricain faire un rang sous le soleil pour voter alors que trois jours de cela il n’a rien mangé ;
• ·        Habituellement, au 3^e Arrondissement le candidat doit avoir obligatoirement son suppléant dans la religion. En ce moment la cohésion sociale est mise en mal.

Tout développement débute nécessairement par la sécurité, pour qu’il y ait vote en République Centrafricaine le Gouvernement et la MiNUSCA doivent assurer la sécurité de tout centrafricain quel que soit sa religion.

Centrafrique, un nouvel Etat federe

Molengue Ti Kodro se demande si la Republique Centrafricaine à l'instar des autres pays fédérés comme le Royaume Uni, les Etats Unis d'Amérique est devenu un Etat fédéré.

La Centrafrique s'est crée des régions autonomes :

- le 3eme Arrondissement avec sa région autonome de PK5; quand ils (les habitants) sortent apres la mort d'un musulman de leurs zones c'est pour tout bruler sur leur passage;

- la Nana Grebizi avec sa région autonome de Kaga Bandoro; l'enlevement et le meurtre sont érigés en loi dans l'artcle 1 de leur constitution;

- la Ouaka avec sa région autonome de Bambari; l'exploitation miniere est leur principale source d'enrichissement et les attaques inopinées leur maniere de montrer leur puissance;

- la Vakaga avec sa région autonome de Birao; les décrets et nominations vont à l'encontre du pouvoir central et la secession est leur chéval de bataille;

- l'Ombella M'Poko avec le pouvoir central à Bangui; les promesses et les voyages ne changent rien dans le quotidien du citoyen. La nomination des chefs rebelles aux postes de responsabilité sont leur moyen illusoire de ramener la paix.

Bienvenue à la République Des Régions Unies de Centrafrique."

Vivement le désarmement avant que tout ne dégénére en vrai No Man's Land ou les Hors - la - loi font leur loi.

Angle de vision

Molengue Ti Kodro essaie de decortiquer avec sa vision ce semblant de crise du 26 Septembre - 06 Octobre principalement à Bangui. 

La cause, le meurtre d'un jeune Musulman conducteur de Taxi-Moto dont les coupables ne sont pas connus et que personnes ne cherchent à les identifier. Les consequences ou attentes :

- le gouvernemt transition vient de se voir garantir le report de la date butoire de la transition. La date de la transition est devenue élastique. Elle pourrait se prolonger à chaque nouvelle crise;

- le KNK (non les Anti Balle Aka), a profité de cette occasion pour tenter la prise de pouvoir par la force et la ruse (marche, manifestation);

- les Anti Balle Aka qui en ont profité pour assouvrir leur desir de jouisance et bien materiel et ovation par le pillage la population, les demonstrations de forces et les institutions;

- la Société Civile s'est créée un nouveau tunnel pour encore remplir leur compte bancaire qui était au bord du gouffre.

- les FACA redorées leur blason face à la population et au pays;

- la Minusca a encore confirmé la necessité de sa presence en terre centrafricaine avec tous les avantages qu'elle va en beneficier;

- la population non musulmane de 3e, 5e Arrondissament la protection de leur territoire (quartier, habitat, personne, bien);

- la population musulmane commercante, le desarmement des milices armées qui polluent le KM5.

Les gagnants de la guerre ou semblant de crise :

- le gouvernement de transition et toutes les institutions de transition;

- la Minusca et toutes les Agences UN et ONG Internationales;

- les Anti Balle Aka (Anti balaka)

- les Milices musulmanes de KM5

- la société civile

Les perdants :

- la population de 3e et 5e Arr et alentours;

- la population innocente musulmane.

Silence, nous faisons notre business que tu sois tué ou non.

Risque de Génocide

Molengue Ti Kodro, dans la suite des événements qui vont venir et aux degrés auxquels s'élèvent la tension entre d'une part les centrafricains musulmans et musulmans de tout genre (combattants et non combattants) confinés dans le KM5 et les autres centrafricains occupant la quasi totalité de Bangui lance un cri d'alarme vers le gouvernement, le Conseil National d'abord, car la sécurité de toute la population centrafricaine dépend d'eux, s'ils ne réagissent au plus vite et qu'ils ne prennent pas leur responsabilité, la République Centrafricaine va tout droit à l'extermination des Non-Bantous assimilés aux Musulmans (Rounga, Goula, Peuhl, Foulata, Foulbe, Sara, ...).

Pour y remédier, il faudrait dans l'urgence :

- réarmer les Forces de défense et sécurité nationale (FACA, Gendarmerie, Police) pour assurer d'abord la sécurité de tout citoyen vivant à Bangui et ensuite sur le territoire centrafricain;

- Désarmer d'abord les djihadistes (habitants le KM5) qui ont infiltré la République Centrafricaine et qui vivent dans la capitale en prenant en otage les pauvres centrafricains qui ont choisi la religion musulmane et qui incendie, brûlé et détruit les biens de l'Etat Centrafricain et des citoyens centrafricains (musulmans et non musulmans); des djihadistes qui mettent en mal le retour de la paix et de la cohésion sociale;

- Désarmer les civils anti balle aka (anti balaka) car les vrais anti balaka sont déjà retournés dans leur champ et ceux qui restent encore en exercice sont des bandits de grand chemin et des braqueurs. Pour la sécurité des musulmans confinés au KM5, il est obligatoire de leur retirer toute arme, les cantonnés et les réformés pour un retour à la vie civile;

- Reconstruire les maisons détruites par des projets de maisons sociales pour aider et calmer toute personne ayant leur logement détruit pendant les évènements qui ont pour dommage collatéral la destruction des biens privés;

- Rééduquer la population en introduisant l'instruction civique, la morale et le droit dans toutes les formations et éducations de base dans toute l'étendue du territoire;

- Prévoir un plan de la Réforme du Secteur de la Sécurité (RSS) en collaboration avec les partenaires internationaux et non subir les plans imposés par l'extérieur qui ne maîtrise pas la réalité du terrain national;

- Lancer des programmes de grand travaux pour utiliser la majeure de la jeunesse désœuvrées et sous diplômées pour réduire le taux de chômage et de banditisme;

- Lancer le DDR (Désarmement, Démobilisation, Réinsertion) pour contrer l'avancée du recrutement des nouveaux rebelles, réformés les anciens rebelles (Seleka dans tous ses demembrements) pour leur faciliter leur intégration dans la vie civile et cela pour la majorité avec un accompagnement financier et l'intégration de ceux certains qui seront jugés après toutes les enquêtes idem de toutes fautes.

La République Centrafricaine ne se remettra pas sur pied, si les autorités adéquates (pouvoir exécutif, législatif et judiciaire) ne se prennent pas en question et décident de prendre leur responsabilité conséquemment à leur prérogative de pouvoir public et de protection de l'intégrité d'un État.

Un regard pour la zone sud

Molengue Ti Kodro et la population de Cattin, Makambo, Gbatouri, Kina, Kokoro 1, 2 et 3, Fatima 1 et 2, Nguita, Carriere, Plateau, Boeing, Penguere, Yanwara, Bimbo 3 et 4, Lycée de la Paix mettent l’opinion nationale et internationale, le Gouvernement de Transition, le Conseil National de Transition, la Minusca, les Sangaris, les Eufor des attaques à arme lourde des habitants du KM 5 se réclamant de musulman. De ces attaques, nous avons malheureusement eu des bilans humains et structurels tres lourds :

- Destruction de plus de 500 maisons à usage d’habitation;

- Destruction de plus 100 Villas construites dans les heures de paix de la RCA

- Destruction des édifices réligieuses comme l’Eglise Apostolique de Kina

- La mort de plus de 100 personnes dont celui de Monsieur Yawili par égorgement comme le fait les djihadistes

- Le déplacement des habitants de toute cette zone.

A cause des attaques non justifies qui s’apparenteraient à un djihad en Republique Centrafricaine au vu et su de tout le monde, Molengue Ti Kodro et au nom de tous les siens lancent un cri d’alarme pour proteger les acquis encore debout de ses localites (l’Eglise Fatima et son camps de deplaces, l’Eglise Kpetene, l’Eglise St Joseph Mukassa et son camps de déplacés, le Foyer de Charité, les Couvents des Soeurs, les maisons et villas de nos parents décedés et/ou en retraites…).

J’en profite pour rappeler a Madame Catherine SAMBA PANZA qu’elle a aussi sa villa ou son Feu Pere a passé ses derniers jours sur la terre.

Nous n’avons jamais été dans les mutineries, ni coup d’Etat, ni rebellion, ni dans les désobeissances publiques, nous ne cassons pas, nous n’attaquons pas, nous ne provoquons pas. Nous sommes une zone ou le regime n’a jamais été de notre coté. Si vous ne voulez pas nous protéger ni nous defendre les pierres et les arbres le feront pour nous.

Mon discours

Maintenant je me nomme Molengue Ti Kodro, je suis centrafricain, bantou victime de mes erreurs, des erreurs de mes parents, des erreurs de mes aïeuls, des erreurs de mes bisaïeuls, je l'assume mais à partir d'aujourd'hui je fais le vœu de sortir mon pays de la pauvreté, du génocide, du vol, de l'escroquerie, du détournement, du népotisme... je fais le vœu de choisir les Hommes politiques qu'il faut pour la destinée du pays; je fais le vœu de mettre l'Homme qu'il faut à la place qu'il le mérite; je fais le vœu de contrôler les frontières de mon pays; je fais le vœu d'aider à l'épanouissement intellectuel des jeunes; je vais le vœu d'aider à ramener la paix. Maintenant je voie mes grand-parents qui me disent d'œuvrer pour ce pays; je voie mes frères morts lors des mutineries, coups d'État, massacre qui me disent de ramener la joie dans ce pays; je voie mes mères et sœurs meurtries au plus profond de leur cœur qui me disent de ramener la prospérité dans ce pays; je voie mes pères et frères qui me disent de développer ce pays; je voies mes petits frères qui me disent que leur seul espoir c'est moi dans ce pays; je voie mes petites sœurs qui me disent de faire pardonner les Hommes dans ce pays; je voie mes enfants qui n'ont que moi comme idole pour réussir dans ce pays. ET moi je vais le vœux pour ce pays.