samedi 10 septembre 2016

PLACE DES JEUNES DANS LES MECANISMES DE PREVENTION, DE NEGOCIATION, DE MEDIATION ET DE GESTION DES CONFLIT DANS NOS ETATS AFRICAINS


RÉSUMÉ

La jeunesse africaine ou la relève de l’Afrique de demain est le fer de lance du développement de ce continent. Face aux grandes crises que subissent l’Afrique et qui ont des répercussions sur le monde, la jeunesse africaine a besoin de s’affirmer pour se créer sa place et prendre des initiatives pour comprendre les causes afin de prévenir les crises.
Dans un monde, d’islamisme, de terrorisme et de rébellion, la jeunesse africaine doit faire sa démarcation et montrer sa maturité. Cette maturité ne peut s’acquérir qu’après une bonne éducation et le développement du leadership personnel. La politique et l’homme politique africain doit dès à présent, préparer sa relève pour se prémunir des nouvelles crises.
Historiquement, l’Afrique a toujours été frappée par des conflits fratricides à intérêt personnel et privé. Les jeunes se réclament des appartenances inculquées par des leaders véreux pour s’entretuer et se diviser. Nous devons voir d’abord dans le passé de l’Afrique pour insérer les jeunes dans les grandes décisions et préventions de crises.


PLAN DU TRAVAIL

  1. LA SOUS ÉDUCATION DE LA JEUNESSE
  2. LA PAUPÉRISATION VOLONTAIRE ET ORGANISÉE DE LA JEUNESSE
  3. LA MANIPULATION DE LA JEUNESSE
  4. LA MOBILISATION DE LA JEUNESSE (HUB, ASSOCIATION, GROUPEMENT)
  5. L'ENTRÉE DE LA JEUNESSE DANS LA POLITIQUE
  6. LA POLITIQUE DE LA PROMOTION DE LA JEUNESSE
  7. L'INDÉPENDANCE DE LA JEUNESSE


                 I.            LA SOUS EDUCATION DE LA JEUNESSE

Un tiers seulement des pays en développement sont parvenus à réaliser les objectifs d’une « Éducation pour tous » que s’était assignée la communauté internationale en 2000 mais aucun ne se trouve en Afrique subsaharienne. C’est le bilan établi par l’Unesco, l’organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture, dans le dernier rapport mondial de suivi de l’éducation pour tous (EPT), publié jeudi 9 avril.
Seize des vingt pays les plus mal notés au regard des efforts réalisés au cours de ces quinze dernières années sont africains, pointe l’organisation internationale en précisant que même pour le plus scruté de ces objectifs - à savoir l’accès universel à l’école primaire- seuls sept pays sont au rendez-vous. Il s’agit du Burundi, du Cap Vert, de Maurice, du Rwanda, de Sao Tome et Principe, de la Tanzanie et de la Zambie. Le Nigeria, première économie du continent depuis l’an dernier, est loin de l’objectif. « Les disparités régionales entre le Nord et le Sud demeurent fortes » relève Nicole Bella, chargée de l’analyse des politiques éducatives à l’Unesco. Au total sur le continent, 30 millions d’enfants ne vont pas en classe et ce sont bien plus souvent des filles que des garçons.
À la décharge des États africains : ils partaient de très loin. En 2000, ils étaient encore les seuls à connaitre un taux de scolarisation dans le primaire inférieur à 60 % alors que ce taux dépassait 80 % en Amérique latine et 90 % en Asie de l’Est et du Sud-Est. Le continent continue par ailleurs à enregistrer la croissance démographique la plus rapide. Cette réalité conduit à relativiser des résultats, qui bien que très insuffisants, reflètent néanmoins d’importants efforts.
Les crédits consacrés à l’éducation ont progressé davantage que dans le reste du monde. Au Ghana, ils représentent plus d’un tiers des dépenses budgétaires. Au Burundi, en Éthiopie, au Kenya, en Tanzanie par exemple, les frais de scolarité ont été supprimés dans le primaire permettant à de nombreux enfants d’accéder à l’éducation. Ces efforts des États n’ont pas été soutenus par les bailleurs en dépit des promesses faites à l’aube du nouveau millénaire. La part de l’aide internationale consacrée à l’éducation de base est ainsi passée de 47 % à 31 %.
L’Unesco met toutefois en garde contre « une politique du chiffre » qui dans la plupart des pays s’est faite au détriment de la qualité. Plus de quatre enfants sur dix qui entrent en primaire n’achèvent pas leur scolarité.


              II.            LA PAUPERISATION VOLONTIARE ET ORGANISEE DE LA JEUNESSE

L’Afrique à la population la plus jeune du monde. Le continent compte 200 millions de jeunes de 15 à 24 ans et ce chiffre devrait doubler à l’horizon 2045. Les moins de 15 ans forment 40 % de la population alors que les plus de soixante ans ne comptent que pour 5,5 %. Les deux tiers de la population ont moins de 30 ans et plus de 50 % ont une moyenne d’âge de 21 ans. De cette structure démographique découle une conséquence sur le marché du travail : « Si cette tendance se poursuit, la main-d’œuvre du continent sera d’un milliard de personnes en 2040. Ce sera la plus nombreuse au monde, dépassant celle de la Chine et de l’Inde. »
Cette jeunesse est également caractérisée par un chômage massif. Ainsi près de 60 % des chômeurs africains sont des jeunes et, dans la plupart des pays du continent, le taux de chômage des moins de 25 ans est deux fois plus important que celui des adultes. Il est par exemple de 23, 4 % en Afrique du Nord en 2009 soit 3, 8 fois plus important que celui des adultes. En Afrique du Sud, il est de 48 % soit 2,5 fois plus élevé que celui des adultes. Pour la grande majorité de ces jeunes, il ne reste que le secteur informel pour tenter de survivre. La pauvreté massive est en conséquence une autre caractéristique de la jeunesse africaine. En moyenne, 72 % des jeunes Africains vivent avec moins de deux dollars par jour et ce taux dépasse les 80 % dans des pays comme le Nigéria, l’Ouganda ou la Zambie.
Soulignons enfin que la jeunesse africaine est également de plus en plus instruite. N’en déplaise aux nostalgiques de la colonisation, l’accès à la scolarité est un des résultats des indépendances. Malgré la dégradation des conditions et de la qualité de l’enseignement, les gouvernements, mêmes les plus réactionnaires, hésitent, par peur des révoltes sociales, à remettre en cause l’accès à l’enseignement. Ils sont ainsi aujourd’hui 42 % des 20-24 ans à avoir reçu un enseignement secondaire. Une jeunesse de plus en plus importante mais également fortement touchée par le chômage, l’emploi informel et la pauvreté. Une jeunesse également plus instruite. C’est cette base matérielle qui explique le renouveau militant dans la jeunesse africaine.

          III.            LA MANIPULATION DE LA JEUNESSE

La jeunesse, en Afrique, est devenue un instrument indispensable des hommes politiques. Ils l’utilisent pour essayer d’atteindre leurs objectifs. Ceux-ci usent de la mauvaise condition de vie et de la naïveté pour  faire rêver les jeunes de mille merveilles. En conséquence, les jeunes africains se rendent en masse dans leurs meetings et  choisissent de s’inscrire dans les partis politiques même pas parce qu'ils partagent leurs idéologies, mais parce que tel leader est de leur région, leur religion ou leur ethnie. Et quand l’heure de la révolution sonne, les jeunes se font pousser dans les rues parce que manipuler par ces politiciens, pour piller, détruire espérant faire entendre leur voix, et après le  pays est ramené a des décennies en arrière et crée un chômage technique et conjecturel qui se répercute d’abord sur les parents, car le panier de la ménagère ne peut plus subvenir au besoin de la famille, et au fils du temps sur les jeunes qui seront obligés d’abandonner les études pour se consacrer aux débrouillardises tout en créant un climat de haine et de revanche.
Les grandes crises qu’a traversées l’Afrique a toujours été le fruit de l’intelligence des politiciens sans projet politique mais qui veulent s’accrocher aux mangeoires. Et pour y parvenir, il faut soulever les jeunes contre les jeunes pour une sois disant identité (religieuse, ethnique, régionale, familiale,…) mais jamais idéologique. En exemple :
·        La crise centrafricaine qui a commencé par le coup d’Etat des Seleka avait comme revendication la reconnaissance l’ethnie Rounga et Ngoula et la religion musulman alors que les vrais leaders ne sont pas de pratiquant et ne vivent pratiquement pas en communion avec leurs jeunes de leur ethnie et leurs propres enfants en Europe.
·        La crise malienne
·        La crise libyenne
·        Boko Haram et les mouvements terroristes musulmans

          IV.            LA MOBILISATION DE LA JEUNESSE (HUB, ASSOCIATION, GROUPEMENT)

L’union fait la force, c’est à partir de cette base que la jeunesse africaine peut espérer s’inscrire comme les jeunes des autres continents dans les prises de décisions et contribuer à l’essor de l’Afrique. La réunification dans des milieux de développement d’idée, de pensée, de réflexion permet à la jeunesse de se connaître, s’auto-éduquer, s’autoévaluer, s’autocritiquer pour se faire un avenir commun et résister l’utilisation de la violence comme seul moyen de réclamation de l’injustice face à l’Etat, au pouvoir politique, aux caciques de la politique et pire au manipulateur.
La participation au forum, colloque, foire permet à la jeunesse de se développer intellectuellement et professionnellement, d’échanger les connaissances et les techniques, de se prémunir des risques de clivages et de division. Ces organisations permettent à des jeunes de différents milieux, différentes régions, différentes cultures, différentes coutumes et religions, différentes aspirations et orientation de retrouver et discuter, de se frotter et partager les connaissances, de trouver des solutions à leur problème spécifique dans le partage de leurs difficultés.
         Les rassemblements dans les associations, Hub, ONG Nationale sont des facteurs de sensibilisation de la jeunesse a son importance dans la situation socio-économique et politique de leur pays. Ces regroupements évitent l’oisiveté qui est un facteur clef de la délinquance, la manipulation (étant sans occupation la jeunesse est disponible à toute parole mielleuse et hypnotisant) et préparer la jeunesse a un esprit plus critique et pragmatique. Ces regroupements avec des objectifs bien définis permettent à la jeunesse de s’imposer dans les grandes décisions de leur pays.

              V.            L'ENTRÉE DE LA JEUNESSE DANS LA POLITIQUE

La pensée bien orchestrée par la vieille génération qui est à la rêne du pouvoir est que la politique n’est pas faite pour les jeunes et que ceux-ci doivent d’abord atteindre l’âge minimum de 45 ans pour tenter une entrée en politique. En enseignant cette philosophie, les politiciens de l’indépendance jusqu’à maintenant ne veulent pas laisser la place jeunesse et de toujours décider de leur destinée pour garder l’avantage. Le blocage de l’entrée de la jeunesse dans la politique à de lourdes conséquences que nous vivons actuellement :
·        Mutinerie
·        Guerre civile
·        Terrorisme
·        Retard économique
·        Retard politique
·        Retard structurel,…
Pour connaître une réalité, il faut d’abord infiltrer le milieu et l’étudier. Pour que la jeunesse puisse décider et diriger son destin, elle doit d’abord connaître le milieu politique et faire la politique.
La jeunesse doit se motiver à entrer dans les partis politiques pour les objectifs politiques et l’essence de la politique africaine. Cette adhésion leur permettra de mieux cerner le problème politique et les limites des politiciens africains.
La jeunesse doit quitter le stade du votant pour celui du votée. En un mot quitter le poste de gouverné pour celui du décideur. Ce changement de rôle lui permettra d’assurer la gestion de son pays et de l’Afrique. Les grandes décisions doivent se prendre avec les leaders jeunes pour garantir les intérêts des jeunes et de la nouvelle génération. La relève doit se préparer par l’entrée de la jeunesse africaine dans la politique et s’imposer comme les autres jeunes des autres continents.

          VI.            LA POLITIQUE DE LA PROMOTION DE LA JEUNESSE

L’Afrique qui a une population majoritairement est un dragon endormi mais si elle ne sait pas en profiter ce dragon va toujours s’endormir. Pour accélérer le développement de l’Afrique, en sortant ce dragon de son sommeil, il faut utiliser sa population qui est un grand atout pour son développement.
Tout pays africain a l’obligation de promouvoir sa potentialité jeune pour espérer une relance économique, sociale et politique du continent. Permettre à la jeunesse de se développer, d’avoir des opportunités de s’exprimer sur la scène nationale et internationale est un bon moteur pour la prise de conscience de la jeunesse et leur donner la possibilité de leur donner leurs avis dans les situations qui touchent l’Afrique. Un bon jeune leader ne peut que travailler pour la paix et lutter contre la violence et ne sera pas facilement manipulable pour les intérêts égoïstes des leaders politiques.
La promotion de la jeunesse dans tous les domaines permet à l’Afrique de se prémunir des crises, violences, coup d’Etat et mutinerie parce que les vrais acteurs terrains de ces moments sont les jeunes qui n’ont rien à faire et qui trouvent ces occasions pour se faire quelques butins.

       VII.            L'INDÉPENDANCE DE LA JEUNESSE

La liberté n’est jamais gratuite et pire en Afrique les parents ne veulent jamais donner la liberté à leurs progénitures. On est toujours le fils de ses parents tant qu’ils sont en vie et ils interviendront dans la vie du jeune jusqu’à dans son foyer conjugal pour les prises de décision. La jeunesse africaine doit apprendre à se libérer du joug parental et s’imposer en personne responsable en prenant sa destinée en main.
Une indépendance, une liberté, une prise de responsabilité ne peuvent se faire si la jeunesse ne s’émancipe pas financièrement de la génération des anciens. Tant que la jeunesse n’est pas financièrement assise, elle ne pourra pas occuper la place qui lui revient de droit et ne pourra pas intervenir dans les grandes décisions pour la destinée de l’Afrique et d’elle-même.
Les grandes crises ont toujours pour chair à canon les jeunes désœuvrés, sans objectifs et au contraire les traités de paix se font toujours entre les vieux pour garantir leurs intérêts au détriment de celle des jeunes et de l’Afrique.
Pour y remédier, la jeunesse africaine doit être forte en devenant des entrepreneurs, chefs d’entreprise, directeurs et occupés des postes de responsabilité de plus en plus accrus dans la sphère gouvernementale.
La jeunesse ne doit jamais laisser une occasion pour s’exprimer et montrer sa position par des actes pacifiques et réfléchis. Grâce à la NTIC, les moyens de se faire entendre à augmenter comme Facebook, twitter, blog et site web ; cela permettra à la jeunesse de devenir un contre pouvoir aux dérives des leaders africains. Les plateformes des leaders jeunes sont des bons moyens pour les jeunes pour intervenir et interagir dans les grandes décisions sur les crises africains et proposer des sorties de crises.
Une jeunesse indépendante et capable est une jeunesse qui change toute une destinée.


CONCLUSION

La jeunesse n’a jamais eu sa place dans les mécanismes de prévention de négociation, de médiation et de gestion des conflits dans nos Etats Africains pour cause de manque de préparation et de fuite de responsabilité. Les grandes décisions historiquement sont réservées aux vieillards parce qu’utopiquement ils sont considérés comme les détenteurs de la sagesse.
         Pour que la jeunesse puisse s’imposer dès maintenant, elle doit prendre son indépendance culturelle, économique et politique. Tant que la jeunesse dépendra financièrement des dons et des vieux, elle n’aura jamais son mot à dire et sera toujours manipulée.
         Les dirigeants africains doivent aussi préparer leur jeunesse à prendre la relève en les initiant des maintenant dans les prises de décisions et les projets pour le futur africain.
         Une jeunesse analphabète, illettrée et désœuvrée ne pourra jamais changer la destinée de l’Afrique.

samedi 30 juillet 2016

LES AEROPORTS AFRICAINS FRANCOPHONES

Molengue Ti Kodro a fait le tour de 4 aéroports africains francophones, constat :
  • L’Aéroport International Bangui M’Poko où le seul Aéroport Africain qui n’a pas évolué depuis sa construction. Bangui M’Poko est le seul aéroport où il est interdit d’accompagner quelqu’un pour son vol parce que tous ceux qui ne voyagent restent dans le parking à ciel ouvert pendant que le voyageur fait ses formalités. Bangui M’Poko est le seul aéroport international où il est interdit de faire de photo de souvenir par la police des frontières pour des raisons de sécurité alors c’est l’un des aéroports qui ne possèdent pas les technologies de pointe (quelle interférence pourrait faire les appareils photo et téléphone sur la transmission de l’aéroport). Heureusement qui n’existe pas de correspondance et de vol de nuit parce que je demande sur quel air de repos les voyageurs vont s’asseoir pour attendre leur vol. Bangui M’Poko est le seul aéroport ou il est inutile de faire sa valise à la maison car tout sera remis sens dessus – dessous lors de la fouille manuelle.
  • L’Aéroport International de Douala ou l’Aéroport économique du Cameroun. Cet aéroport qui ne cesse de se moderniser pour répondre aux normes internationales. Bien qu’il manque encore les airs de repos, il est devenu moderne avec le design mais la réception reste à désirer, tout est occasion à soutirer l’argent aux voyageurs.
  • L’Aéroport International Gnassingbé Eyadema de Lomé, un des aéroports africains qui évolue à une grande vitesse. Tout est fait pour mettre à l’aise le voyageur avec les prises pour permettre aux voyageurs en correspondance de charger leurs appareils, un point Wi-Fi gratuit (avec un mauvais débit dommage) pour permettre de lire les courriels. Bien que la sécurité se soit modernise mais il demande aux voyageurs de se déchausser pour passer sous le rayon X.
  • L’Aéroport International Houphouët Boigny d’Abidjan, ou le grand aéroport qui cherche toujours à être aux normes internationales. L’espace des formalités est spacieux et propre avec des savons – mains pour la lutte contre l’Ebola. Les bagages sont sur le chariot. Les airs de repos à l’intérieur comme à l’extérieur. La circulation est fluide. Tout est fait pour rendre le voyageur et les accompagnateurs à l’aise. Mais dommage, l’aéroport n’est pas connecté pour rendre la correspondance agréable aux passagers à la salle d’attente et les prises de courant sont rares, avec un point d’honneur sur l’accueil.
Franchement le Centrafrique a du pain sur la planche.

mardi 26 juillet 2016

BANGUI, UNE CITADELLE SANS DEFENSE

Etant une ville concentrée avec beaucoup de patrouille de Police et de point de contrôle, Bangui reste une des capitales les moins sécurisées du monde. Les points de contrôle ne sont que des formalités pour les policiers qui se cherchent du bonus pour la nuitée.

POINT DE CONTROLE

Les points de contrôle sont parsemés dans le centre-ville, dans les grandes artères au détriment de la périphérie et des petites artères qui amènent souvent le danger. Dans l’histoire de la République Centrafricaine le danger ne vient du centre-ville mais de la périphérie et les axes d’attaques et de replies sont les petites artères. Les points de contrôles sont recensés comme suit :
  • Point de contrôle 1 : devant l’Ecole Inter Etat des Douanes. Détour (pour éviter ce point de contrôle) : SICA 2 devant le siège du RDC pour sortir à cote de l’Eglise Saint Sauveur ;
  • Point de contrôle 2 : devant le CNS-ENAM. Détour 1 : derrière le stade Omnisport pour sortir devant le National Hôtel. Détour 2 : contourné purement et simplement l’Enam ;
  • Point de contrôle 3 : devant ex PNUD (place des Nations Unies). Détour : pont Dekongo pour sortir au marché Sango ou devant l’allée du CPI continuer ;
  • Point de contrôle 4 : devant Rayan et Corail. Détour 1 : Lakouanga en passant a cote du jardin public. Détour 2 : SICA 1 – Saint Sauveur – Musée Boganda et Centre - ville ;
  • Point de contrôle 5 : devant la maison des anciens combattants. Détour : Stade Municipale – Centre - Ville ;
  • Point de contrôle 6 : PK0 ou Centre - Ville. Détour : silence on en parle pas ;
  • Point de contrôle 7 : Commissariat 2e Arr. Détour : tout le quartier Lakouanga ;
  • Point de contrôle 8 : devant OCRB. Détour : après l’ambassade de la France plusieurs artères qui mènent au Palais.
Les artères qui ne sont jamais contrôlées :
  1. l’axe Institut Pasteur – Hôpital Universitaire – Charles de Gaulles – Finances – Palais ;
  2. l’ancienne route du Centre-Ville qui passe derrière le Camp de Roux ;
  3. l’axe Ndres.

LES CONTROLES A L’ENTREE DE BANGUI.

  • NGERENGOU : Le poste de contrôle de l’axe Bangui – Damara a toujours été contourné par les bandits qui utilisent les axes de transhumance  Damara – Pk12 et Sibut – Colline Bas Oubangui.
  • PK 22 : le poste de contrôle de l’axe Bangui – Boali a toujours été contourné par les bandits qui utilisent les axes de transhumance Boali – PK12, Boali – Boeing, Kouzoundoro -  PK12.
  • PK12 : ce poste est devenu presque une passoire puisque aspiré par la population grandissante.
  • PK 9 : le poste de contrôle de Bangui – M’Baiki est contourné au niveau de N’Zila et alentour pour sortir dans M’Poko puis Plateau.

POLICE DES FRONTIERES

La police des frontières de l’Aéroport Bangui M’Poko travaille seulement pour produire de l’argent pour les caisses de l’Etat mais pas pour la sécurité nationale. Pendant que tous les aéroports sont dans les rayons lasers, la police des frontières centrafricaines est restée à la fouille manuelle depuis sa création. La fouille qui normalement dans les autres pays se fait en cas de litige ou de valise suspecte en Centrafrique tout se fait à la main. Il suffit de bien emballer pour faire sortir et entrer de Centrafrique des objets illégaux.

PROPOSITIONS :

  • Au lieu de rester seulement au Centre – Ville, les contrôles doivent se faire à l’amont pour bloquer, contrôler les entrées et sorties de Bangui et surtout tard dans la nuit parce que c’est dans la nuit que les chats se promènent ;
  • Moderniser les moyens de contrôles de la police en les dotant des GPS, Infrarouge, contrôle laser ;
  • Recycler les agents de la Police ;
  • Moderniser la police des airs en les dotant des matériels de travail moderne parce que le banditisme aussi se modernise ;
  • Avancer les points de contrôle pour bloquer les axes de transhumance.

Toutes ces propositions peuvent être développées et étoffées par les experts en sécurité.

dimanche 17 janvier 2016

L'immaturité Politique Centrafricaine.

Apres plus de 50 ans d’independence prise a la sauvette par Barthelemy BOGANDA sans préparation préalable, le climat politique centrafricain n’a jamais évolué. La classe politique centrafricaine est restée   immature comme l’ensemble de la population centrafricaine. Tout le monde veut faire la politique sans connaitre la politique. C’est vrai que l’Homme est un animal politique mais l’exercice de la politique n’est pas donnée à tout le monde. Faire la politique n’est pas la consequence d’un raté  scolaire comme ça été le cas de la majeur partie des politiciens centrafricains.

La République Centrafricaine est un des pays qui excelle dans les grands pourcentages de rater (90 -99 %). Et comme nous sommes habitués  de ces grands pourcentages, nous ne pouvons que continuer sur cette lancee. La Republique Centrafricaine possede 91% de faux politicien d'apprentis sorciers. Les Hommes qui pensent que faire la politique c'est faire :
- de la démagogie;
- de l'aventure 
- des alliances contre nature pour seulement se faire une place dans la mangeoire;
- des messes de minuit humiliantes seulement pour un poste dont ils ne méritent;
- tout ce qui est possible pour rester dans la mouvance présidentielle.

L'éthique politique n'est jamais respecté parce que les sois disants faiseurs de politique ne sont pas des politiciens. Cette manque de connaissances conduit à des prostitutions politiques ou une personne peut transiter dans différent partis politiques qui ont des aspirations différentes pour seulement gratter dans le budget de l'Etat.

Les propagandes centrafricaines sont comparables au show des humoristes pas n'importe lesquels mais qui sont plus axés sur les insultes. Les propagandistes ne font pas la différence entre opposant et ennemi, idées divergentes et lutte de position. Les propagandistes sont la plupart du temps des personnes qui n'ont pas un niveau d'études et c'est lors de ces moments de grandes envergures au'ils se font de l'argent donc tous les coups sont permis pour leur enrichissement au détriment de la vraie politique. 

Les nominations aux postes de responsabilité se font de grès à grès. L'objectivité n'est pas dans les nominations ou le clientélisme, le népotisme, le tribalisme dominent dans les arrêtés de nominations. Le mérite et les diplômes (spécialité) ne sont pas à la base des postes de responsabilité. Tout se fait par des calculs politiques d'intérêt privés et égoïstes au détriment de la nation. Pour assurer leurs arrières, on nomme la personne que l'on peut maîtriser et manipuler même à distance lorsque'on perd le pouvoir.

samedi 16 janvier 2016

Parti Politique Centrafricain : entre appartenance et fanatisme

Molengue Ti Kodro ne comprend pas pourquoi la politique centrafricaine est devenue au fil du temps une politique fanatique. Les partisans des partis sont tellement encrés dans la personne de leur président qu'ils oublient de réfléchir. 
Les partisans n'arrivent pas à faire la différence entre adhérence et croyance. Ils avalent tout ce que dit leur Président sans cogiter.
Les partisans et/ou membres ne connaissent jamais le statut et l'aspiration de leur parti avant d'adhérer. Les raisons d'adhérence dans les partis politiques sont la plupart du temps :
- ethnique 
- régionale
- familiale
- amicale
- forcée, pour des postes
- obligatoire, de père en fils
- communautaire.
- rarement idéologique.

Étant obligé d'adhérer à un parti et non l'autre pour ses raisons pré citées, rien de bon ne sortir de leurs assemblées. Les partis ne peuvent rien apporter de sérieux pour le pays et leur programme ne peut rien changer dans la structure de l'Etat.

Pour cause :
- le clientélisme est érigé en droit
- l'affairisme est érigé en prérogative
- la corruption est normale du moment où la personne rentre dans une des moules citées ci haut
- le clanisme est la première cause d'évolution sociale.
Conséquences directes :
- les ethnies minoritaires n'aspireront à la gestion du pays
- les préfectures où il y a moins d'habitants au km2 ne pourront peser dans la destinée du pays
- les personnes méritantes ne pourront jamais s'affirmer si elles ne sont pas dans la moule de la majorité 
- les vrais politiciens ne pourront apporter leur pierre à l'édifice du pays 
- les projets réalistes ne pourront être exécutés dans le pays
- l'évolution est conditionnée.

La République Centrafricaine n'est pas encore prête de sortir de l'auberge. Dans cette auberge tous les lits sont dans un état de délabrement avancement comme les bâtiments administratifs de la République Centrafricaine.
MESAN, MDD, RDC, MLPC, UDP, FPP, PUN, PLD, ... . La liste est longue.

dimanche 27 décembre 2015

2015, Election des idiots

A un pas du vote, aucun candidat président et/ou député n’a donne un meeting pour expliquer le pourquoi il se lance dans la politique.

Se lancer dans la politique est donne a tout le monde mais faire la politique n’est donne qu’aux inities, ceux savent pourquoi la politique est faite et quel est le rôle du politicien. Au contraire la politique en Centrafrique, c’est l’histoire de gueulade. Si tu cries beaucoup même dans le vide, c’est là que tu pourras être vote et/ou avoir un poste politique.

Aujourd’hui 27/12/15, la date du vote du président de la VIe République Centrafricaine et même 5% de la population ne connait aucun programme politique des candidats, hors mis Ziguele et Dologuele qui ont mis leur programme politique en ligne en libre accès, les autres c’est le bruit de l’eau qui sort du robinet.

Les centrafricains ont voté la constitution sans entre en possession du texte de la constitution (qui comporte plein de coquille comme si la saisie a été faite par un élève de l’ancien CM2). Ils ont voté OUI dans le noir parce qu’on leur a demandé de voter OUI.

La constitution est passée et la propagande est retardée de 3 jours pour permettre aux candidats de se rattraper. Vous voulez le vote de confiance, dites-nous seulement ce que vous pouvez faire.

Des candidats qui n’ont pas un niveau 3e, qui ne savent pas conjuguer correctement les verbes veulent représenter et diriger le Centrafrique. Le Centrafrique est à 98 % analphabète mais ce n’est pas tous les centrafricains qui ne savent pas lire ni réfléchir.

Si les grands meetings depuis le début de la propagande se font seulement en province c’est parce que la population est acclamative et subjective car à part les préfectures et quelques sous-préfectures ou il y’a des infrastructures de  lycée tout le reste n’a que des infrastructures de l’école primaire donc la majorité a le background du CEPE (Certificat d’Aptitude Primaire et Elémentaire). Cette masse ne comprendra rien dans la géopolitique ni la macroéconomique, il suffit de leur promette la route, l’hôpital, les enseignants, l’ambulance, le PAM, l’UNICEF et maintenant le UNHCR pour les bâches et ustensiles de cuisine pour gagner leur cœur et estime (sans parler de la lumière, électricité, qui est sujet Tabou).

Election et propagande des idiots, depuis la qui a vraiment parlé des crises récurrentes du Centrafrique (avec un cycle de 10 ans). On va encore attendre 10 ans plus tard pour regretter ce que nous sommes en train de faire maintenant. Je vous préviens que dans 10 ans, nous aurons une crise du Sud si ce n’est pas la Lobaye appuyée des pygmées ce serait les Yakoma avec toutes les ethnies apparentées.


Votez, votons, tout le monde entre dans la nouvelle auberge avec une nouvelle crise en gestation.

lundi 14 décembre 2015

Le mariage, un probleme centrafricain

Molengue Ti Kodro se demande pourquoi il y'a moins de mariage en République Centrafricaine ces dix dernières années et comment y remédier.

- nous avons comme premier frein au mariage la famille. Pour la famille, il est impossible de se marier dans les tranches d'âge de 18-30 ans et 30-40 ans, elle voie cette décision dans ces tranches d'âge comme de l'aventure vouée à l'échec;

- le payement de la dot qui a longtemps été depuis diabolisé par les belles familles; ce qui pour autant á entraver multiple cheminement convergeant au mariage à cela s'ajoute le snobisme de certains nantis pour montrer leur puissance financière paient des dots faramineuses; conséquence, les personnes les moins nantis ne peuvent plus s'aventurer dans la dot de leur bien-aimée.

- l'individualisme (ou le choix de l'éternel célibataire) développé par le suivisme ou le mimétisme de la culture occidentale ou le sexe n'a pas plus d'importance. Tout l'objectif est de jouir de sa jeunesse, les couples se font et se défont comme le tour de la petite aiguille d'une montre ce qui veut dire qu'aujourd'hui ils sont en couple et demain chacun fait son chemin pour de nouvelles conquêtes.

- la croyance en Dieu et ses principes qui interdisent toute union après un passage devant l'officiant de Dieu. La plupart des croyances religieuses ne permettent pas le divorce alors les couples se font et se défont au grès des événements ou pour le plaisir de nouvelles expériences.

- la pauvreté qui est un frein à tout développement est aussi un frein à toute légalisation d'un couple. Nous savons toute cérémonie, toute démarche ne se font pas sans un moyen financier. Comment deux célibataires qui vivent sous le même toit n'arrive pas à bien se nourrir peuvent espérer un jour légaliser leur union devant les Hommes et/ou devant Dieu.

- la baisse de niveau de vie a contribué négativement à la baisse des demandes de mariage, dote et fiançailles. Comment une personne vivant dans une situation précaire (contrat de travail à durée déterminée, bénévolat, contrat d'apprentissage, intérimaire) peuvent penser un jour prendre la décision de fonder un foyer et le légaliser. La peur de l'inconnu les couples précaires (financièrement) a resté sur leur faim ne pouvant pas s'aventurer dans des cérémonies qui pourront épuiser leurs économies.



Propositions de solution :

- encouragement du mariage par l'Etat par des sensibilisations radiotélévisées, visuelles et des financements pour diminuer les frais de démarche administrative et de location de salle de festin.

- la sensibilisation de la belle-famille sur les demandes excessives sur la valeur (montant et bien en nature) de la de la dot pour leur amener à comprendre que la dot un geste symbolique et non une affaire lucrative (ou un fond d’investissement) pour leurs projets.

- la sensibilisation dans les églises, mosquée, lieu de culte, radio, télévision sur l'importance du mariage qui est un acte sacré qui protège le couple et plus la femme et les enfants au cas de la disparition tragique du chef de foyer. Comme la famille africaine à la vilaine habitude de s'accaparer des biens du défunt au détriment de sa famille atomique qui se retrouve sans rien.

- Création de session de préparatif de mariage ou des personnels de l'événementiel et des anciens mariés vont sensibiliser les jeunes sur les avantages et les manières d'organiser ces cérémonies (fiançailles, dot, mariage) à moindre coût.

- organiser des mariages de masse pour diminuer les coûts d'organisation du mariage. Créer un comité d'organisation de mariage qui pourrait se retrouver 4 fois l'an pour organiser une grande cérémonie de mariage préparée en amont qui regroupera plusieurs couples. Cette technique diminuera les coûts d'organisation du mariage en partant du fait que l'union fait la force.

- sensibiliser les familles á accepter le choix, et le désir des jeunes couples à légaliser leur union. Il faudrait enseigner à la famille qu'elle n'a pas un droit de veto sur l'union des jeunes (par le choix de leur gendre ou bru) pour leur choix égoïste et intérêt financier. Chaque parent veut choisir le partenaire de son choix pour sa progéniture et si celle-ci lui désobéi, il s'oppose à toute union formelle et informelle de sa progéniture;

- financement si possible par l'Etat, l'Eglise, la Mosquée, la Famille, amis et Connaissances pour permettre aux jeunes ayant des revenus faibles ou moyens d'accéder au mariage.

Je ne suis pas encore marié, ceux qui veux dire moi aussi je cherche comme tout jeune á célébrer mon union devant les Hommes et devant Dieu.